Bienvenue à Val-au-Perche !

Site officiel de la Ville de Val-au-Perche

Mâle

La commune déléguée de Mâle en quelques photos :

La mairie.

Vue du bourg.

Inauguration du sous-répartiteur.

Histoire :

Anciennement Masle, au Moyen Âge, la ville abrita Notre-Dame des Clairets, abbaye de Cisterciennes (moniales) de Savigny.

Fondée en 1202 par Godefroi, comte du Perche, et Mathilde de Brunswick, sœur d’Othon IV, elle reçut des nonnes jusqu’à la Révolution.

En 1692, l’abbé de Rancé lui donna des règlements analogues à ceux de la Trappe, en faisant la première abbaye de Cisterciennes à adopter la réforme de la Stricte Observance.

La mère supérieure de l’abbaye avait le droit de haute et de basse justice. Elle faisait exécuter ses sentences au lieu-dit le Gibet pour les animaux, actuellement situé sur la RN 23. Les fourches patibulaires pour les humains étaient dressées au lieu-dit la Potence, sur les anciennes terres de l’abbaye.

En 1790, l’abbaye vendue aux enchères comme bien national à un marchand de pierres, est méthodiquement détruite. Le site devient un énorme dépôt de matériaux. Les quelques vestiges de l’abbaye qui étaient encore debout furent transformés, d’une part en “château” entre 1830 et 1868, l’ancien pigeonnier en habitation en 1928, l’orangerie de l’abbesse en grange et les autres bâtiments en divers remises et ferme. Une partie de l’ancienne grange aux dîmes devint une chapelle en 1927, selon le souhait du propriétaire de conserver la mémoire de cet ancien lieu monastique.

La commune est située au Nord-Est du canton du Theil, elle est entourée par Nogent-le-Rotrou, le Theil, La Rouge, Ceton et la Ferté-Bernard. Le territoire communal est limité au Nord et à l’Ouest par la Vallée de l’Huisne qui serpente entre de riches pâturages alluvionnaires favorables à l’élevage.

Le nom de la commune vient du latin “margila”, donnant en ancien français “marle”, dont la forme dialectale est “Mâle”, signifiant marne, terre argileuse.

Le toponyme serait issu du latin margila par le normand mâle (ancien français marle), « marne », qui décrirait la terre du lieu.

Le gentilé est Mâlois.

Démographie :

En 2013, la commune comptait 763 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Mâle) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations. Mâle a compté jusqu’à 1 423 habitants en 1806.

Géographie :

La commune est au sud-est du département de l’Orne, au sud du Perche ornais. Son bourg est à 9,5 km au sud-ouest de Nogent-le-Rotrou, à 12 km au nord-est de La Ferté-Bernard et à 22 km au sud-est de Bellême[2].

Mâle fait partie des dix communes qui composent le canton du Theil. Elle dépend de l’arrondissement de Mortagne-au-Perche.

La commune s’étend sur 2 190 ha et est traversée par l’Huisne qui prend sa source à La Perrière, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest, et se jette dans la Sarthe au Mans.

Démographie :

En 2013, la commune comptait 763 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Mâle) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations. Mâle a compté jusqu’à 1 423 habitants en 1806.

Activités économiques :

Lieux touristiques :

  • L’église Saint-Martin, des xiie, xve et xviiie siècles, inscrite au titre des Monuments historiques depuis le 17 juin 1991. Elle abrite quelques œuvres classées à titre d’objets.
  • L’abbaye royale Notre-Dame des Claîrets.
  • Le château de Launay, des xvie, xviiie et xixe siècles, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 10 novembre 2004. Il abrite un tableau et un reliquaire classés à titre d’objets.
  • La fonderie Renaudin.
  • Le moulin à papier de Mâle, de la fin du xixe siècles, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 9 juin 1995