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La Rouge

La commune déléguée de la Rouge en quelques photos :

La mairie.

Vue du bourg.

L’église.

Histoire :

Le toponyme semble issu, comme le nom de la couleur en français moderne, du latin rubeus (féminin rubea), « roux », « rousse », qualifiant sans doute une maison ou une terre du lieu. Le gentilé est Rougien.

Il existait plusieurs moulins à blé : celui de Fée sur l’Huisne produisant sept quintaux par jour en 1809, de la Beausonnière sur la Rougette produisant trois quintaux par jour en 1809. En raison des gelées, du niveau bas des cours d’eau l’été, du curage des biefs, les moulins fonctionnaient 250 jours par an. Le seigle, l’orge et le sarrasin étaient les matières premières.

Le bombardier Halifax d’un jeune aviateur anglais de la Royal Air Force, Robert Bensley, tout juste âgé de 22 ans, est abattu par la DCA allemande. Il a d’abord été touché à Châteaudun puis s’est écrasé à la Braudière sur le territoire. Il est enterré dans le cimetière de La Rouge.

Démographie :

En 2013, la commune comptait 710 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour La Rouge) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations. Depuis deux siècles et l’établissement des recensements, La Rouge a un nombre d’habitants relativement stable. La commune avait compté jusqu’à 725 habitants en 1800 puis la population était redescendue à 504 (1926). Le précédent maximum fut dépassé en 1982 (759 habitants).

Activités économiques :

En ce qui concerne les emplois, une partie des actifs travaille sur la commune du Theil, mais d’autres vont vers La Ferté-BernardNogent-le-RotrouChartres ou Le Mans et même Paris. Quelques-uns peuvent cependant travailler dans les entreprises rougiennes comme la cidrerie CSR, la coopérative agricole du Dunois, la gare ou la sous-station EDF. Plusieurs artisans sont établis à La Rouge : peintre, carreleur, électricien, auto-école, mécanicien automobile notamment. Il y a encore six exploitations agricoles sur la commune s’occupant de cultures, de productions laitières, d’élevage bovin et de poulets.

Un gîte rural a été créé dans le hameau de la Goglinière.

Lieux touristiques :

L’église Saint-Rémy

D’origine romane, elle abrite plusieurs œuvres classées à titre d’objets. Elle est construite en plusieurs étapes : aux XIIè et XIIIè siècles, comme en témoigne son porche contre-brisé visible après avoir passé la première porte du clocher, puis aux XVè et XVIè siècles avec la construction du clocher, l’ouverture de portes latérales aménagées dans les contreforts (unique dans la région), et son élargissement au sud avec le percement de deux baies de style Renaissance dotées de vitraux classés en 1905, représentant Saint Michel et ses deux donateurs, Sainte Catherine au centre avec les blasons reconstitués d’une famille seigneuriale de La Rouge : les Le Roy de Chavigny, enfin une pietà. L’église joua un rôle protecteur pour sa population lors des révoltes paysannes mais aussi lors des brigandages. Elle fut dotée d’un haut clocher carré avec quatre fenêtres en son sommet pour surveiller les alentours, d’une bretèche au-dessus du portail principal et de sas pour ses deux portes latérales protégées par ses épais contreforts. L’abside est plate comme dans de nombreuses petites églises de campagne. Deux fenêtres furent ouvertes au nord pour donner plus de clarté en 1790. Après la tourmente révolutionnaire fut installé un retable du xviie siècle (classé en 1968) provenant des Récollets de Cherré proche de La Ferté-Bernard.

Le manoir de la Gauberdière 

Il date de la fin du XVè siècle et est doté d’une chapelle (fin XVIè siècle). Il a été construit par Louis Gaubert, lieutenant général du bailli du Theil et de Préaux, bailli de Villeray, de Ceton, puis de Saint-Denis de Nogent-le-Rotrou, époux de Marguerite Du Fay, originaire de Ceton. Le manoir est inscrit aux Monuments historiques.

La Beaussonnière

C’est la plus ancienne seigneurie de La Rouge, la plus puissante aussi avec une partie datant de la fin du XIIIè siècle, puis une extension en deux étapes vers 1450, puis vers 1500. Ce fief relevait de la châtellenie de Bellême, et se composait de cinq arrières fiefs : la Fontaine, le Marais, le Boulay, la Rigaudière, la Senoudière. Au début du xive siècle, il appartenait à Nicolas Le Roy, d’une famille originaire du Poitou (Loudun), époux d’Alix Louël de la Vove.

Le château de Lorière 

Il fut construit en 1746 à l’emplacement d’un manoir par François de Carpentin. De plan rectangulaire avec pavillons carrés à chaque extrémité, le centre forme saillie, et est doté au niveau de la toiture d’un petit fronton triangulaire armorié. Le parc à l’anglaise a été restauré par les actuels propriétaires et proposé à la visite. Le château et son parc sont inscrits aux |Monuments historiques.